Dans le contexte de la crise actuelle des opioïdes et de l’empoisonnement aux drogues, plus de huit Ontariens sur dix préféreraient que les solutions à ces problèmes soient axées sur les soins de santé et le soutien des services sociaux, plutôt que sur la punition par le biais du système de justice pénale, selon les résultats d’un nouveau sondage publiés aujourd’hui.
En plus de l’écrasante majorité des Ontariens qui préfèrent des mesures de soutien pour traiter la dépendance aux opioïdes et le rétablissement, les résultats de Pollara ont également montré :
• Près des trois quarts (73 %) craignent que la crise des opioïdes ne s’aggrave.
• Plus de la moitié (56 %) déclarent que la dépendance aux opioïdes est un sujet de préoccupation dans leur communauté.
• Près des deux tiers (64 %) expriment de l’empathie pour les personnes touchées par une dépendance aux opioïdes.
• Sept personnes sur dix (71 %) estiment que le gouvernement devrait s’attaquer en priorité à cette crise.
Ces dernières données ont été réalisées par Pollara Strategic Insights pour l’Association canadienne pour la santé mentale (ACSM), division de l’Ontario.
Avec près de 3 000 décès évitables liés aux opioïdes en Ontario l’année dernière et de nouvelles vagues de surdoses dans la province chaque jour, ce sondage a exploré la façon dont les Ontariens perçoivent la crise et la réponse requise. Les résultats du sondage s’attaquent à l’idée fausse selon laquelle la crise n’a touché que les sans-abri. Les recherches montrent que près de 60 % des personnes décédées des suites d’une intoxication aux opioïdes avaient un emploi.
Pour en savoir plus sur les résultats du sondage, consultez le site Web de l’ACSM Ontario