En ce Mois de la sensibilisation au jeu problématique, sachez reconnaître les signaux d’alerte afin de minimiser les conséquences négatives
En raison de l’augmentation récente de la publicité et de l’offre de jeux en ligne en Ontario, les occasions de jouer sont plus accessibles que jamais.
Le jeu est une activité récréative pour la plupart des gens, mais il peut aussi devenir un problème pour certains.
Mars est le Mois de la sensibilisation au jeu problématique, un événement annuel visant à sensibiliser le public au jeu problématique et à l’existence de services de prévention, de traitement et de rétablissement. Compte tenu de la prévalence et de l’accès croissants au jeu ces derniers mois — en particulier les paris sportifs —, il est important de comprendre à quel moment cette activité peut passer du statut de loisir à celui de problème, et de prendre des mesures pour minimiser les méfaits potentiels.
Le saviez-vous?
– Les problèmes de jeu peuvent affecter tout le monde, quel que soit le groupe d’âge, la couche sociale, le sexe ou la race.
– Les problèmes de jeu peuvent survenir rapidement ou s’aggraver au fil du temps. En général, les difficultés financières sont le premier signe qu’il y a un problème.
– Le jeu récréatif peut commencer dès l’âge de huit ans et peut devenir problématique à tout âge.
– Le jeu peut être passif, comme l’achat de billets de loterie et l’utilisation de machines à sous, ou reposer davantage sur des compétences, comme les paris sportifs et le poker.
– La plupart des gens jouent avec de l’argent, mais tout ce qui a de la valeur peut être parié, comme des objets précieux ou des biens personnels.
– Votre cerveau peut devenir dépendant au jeu de la même manière qu’il peut être dépendant à une drogue.
– Selon Statistique Canada, environ deux pour cent des Canadiens qui jouent présentent un risque modéré à grave de problèmes liés au jeu. Cela représente plus de 300 000 Canadiens.
Pour aider les Canadiens à prendre des décisions éclairées sur leurs habitudes de jeu, le Centre canadien sur les dépendances et l’usage de substances (CCDUS) offre des Lignes directrices sur les habitudes de jeu à moindre risque, qui conseillent de :
– éviter de jouer plus d’un pour cent du revenu de votre ménage, avant impôts, par mois;
– éviter de jouer plus de quatre jours par mois;
– éviter de jouer régulièrement à plus de deux formes de jeux de hasard et d’argent.
Le CCDUS dispose également d’un outil d’évaluation du risque que les joueurs peuvent utiliser pour vérifier s’ils se conforment à ces directives.
Pour obtenir de plus amples renseignements sur le jeu, y compris les facteurs de risque, les stratégies de jeu responsable et la façon d’obtenir de l’aide et des ressources, visitez le site ontario.cmha.ca/gambling.