Chaque année, le 11 novembre, les Canadiens se recueillent à l’occasion du jour du Souvenir pour rendre hommage à la bravoure, au dévouement et aux sacrifices des anciens combattants. Mais lorsque nous réfléchissons au courage dont ils ont fait preuve sur le champ de bataille, nous devons également tenir compte des combats plus silencieux auxquels de nombreux anciens combattants continuent de faire face après la fin de leur service.
Pour certains, les traumatismes subis pendant leur service se traduisent par des problèmes de santé mentale persistants, tels que le syndrome de stress post-traumatique (SSPT), l’anxiété, la dépression et la toxicomanie. Ces luttes invisibles font partie de leur parcours et requièrent notre compréhension et notre soutien collectifs.
L’importance du SSPT
Pour de nombreux anciens combattants, l’impact du service militaire est complexe. Si certains reviennent du service avec des difficultés minimes, d’autres en gardent des séquelles qui marquent profondément leur vie. Le syndrome de stress post-traumatique (SSPT), déclenché par le fait d’avoir été témoin ou d’avoir vécu des événements traumatisants, se traduit souvent par des symptômes tels que des flashbacks, des cauchemars et une hyper-vigilance. Il ne s’agit pas seulement de réactions passagères, mais souvent d’expériences émotionnelles et psychologiques profondément enracinées qui perturbent la vie quotidienne.
Imaginez des souvenirs de combat, de perte ou de blessure qui refont surface sans prévenir, jetant une ombre sur des activités apparemment simples. C’est à cela que peut ressembler le SSPT : une présence permanente, un rappel du traumatisme qui peut affecter les relations, le travail et même l’estime de soi.
Plus que de la résilience : Reconnaître les besoins des anciens combattants
En tant que société, nous célébrons souvent la résilience, en particulier chez les anciens combattants. Nous admirons la bravoure et le stoïcisme qui caractérisent leur service. Cependant, il est essentiel de créer un espace pour que les anciens combattants puissent exprimer une gamme plus large d’émotions et de besoins. Les anciens combattants sont bien plus que les rôles qu’ils ont occupés ; ce sont des individus avec des histoires uniques, et certains peuvent avoir besoin d’un soutien spécialisé en matière de santé mentale pour les aider à s’épanouir après leur service.
La stigmatisation qui entoure la santé mentale, en particulier chez les militaires, peut être un obstacle à la recherche d’aide. Les vétérans peuvent se sentir obligés de « tenir bon », craignant que le fait de demander de l’aide ne soit perçu comme un signe de faiblesse. Mais nous savons que demander de l’aide demande une force incroyable. En cette journée du souvenir, nous pouvons rendre hommage aux anciens combattants en contribuant à faire tomber ces barrières et en plaidant pour que le soutien à la santé mentale soit un aspect essentiel des soins apportés aux anciens combattants.
Comment soutenir la santé mentale des anciens combattants
Le soutien aux anciens combattants ne se limite pas à l’expression de la gratitude. Voici quelques moyens significatifs par lesquels nous pouvons tous faire la différence :
- Favoriser les conversations ouvertes et honnêtes
- Il est essentiel que les anciens combattants se sentent à l’aise pour partager leurs expériences en matière de santé mentale sans être jugés. Encouragez un dialogue ouvert et écoutez avec empathie. Tout comme nous honorons leurs histoires de courage, nous devrions être tout aussi ouverts à l’idée d’entendre parler de leurs difficultés.
- S’informer sur le SSPT et la santé mentale
- Comprendre à quoi ressemblent le SSPT, la dépression et l’anxiété peut contribuer à réduire la stigmatisation. Lorsque nous sommes informés, nous sommes mieux équipés pour offrir un soutien et une compréhension sincères.
- Mettre les vétérans en contact avec des ressources de soutien
- Des ressources telles que celles offertes par. Assurez-vous que les anciens combattants qui vous entourent savent qu’ils peuvent bénéficier d’un soutien, que ce soit par le biais de groupes de pairs, de conseils ou de programmes spécialisés adaptés aux besoins des anciens combattants en matière de santé mentale.
- Créer un environnement de travail favorable
- Pour les anciens combattants qui retournent à la vie civile, le lieu de travail peut être une zone de transition importante. Les employeurs peuvent apporter leur soutien en offrant des ressources en matière de santé mentale, en étant ouverts à des horaires flexibles et en encourageant une culture qui valorise le bien-être mental.
Le jour du Souvenir et au-delà : Soutenir les anciens combattants tout au long de l’année
Le jour du Souvenir nous rappelle avec force les sacrifices consentis par nos anciens combattants. Mais pour beaucoup, le voyage se poursuit bien au-delà du 11 novembre. Cette année, élargissons notre commémoration aux problèmes de santé mentale auxquels les anciens combattants sont confrontés et engageons-nous à soutenir leur guérison.
En prônant la compréhension, en offrant de l’empathie et en faisant la promotion de ressources comme celles de l’ACSM Ontario, nous pouvons créer une société qui honore le parcours complet des anciens combattants. Parce que le véritable souvenir ne consiste pas seulement à regarder en arrière – il s’agit de regarder en avant, ensemble.
Si vous ou un être cher avez besoin de soutien, l’ACSM CMHA North Bay et District est là pour vous aider. Marchons ensemble sur ce chemin.